L'océan dans l'imaginaire
- valentinefilleul
- 21 mai
- 1 min de lecture
Les mots qui nous viennent spontanément quand on pense à quelque chose ne sont pas neutres. Ils orientent discrètement nos comportements.
L’étude présentée ici a été menée à Terre-Neuve, auprès de 773 habitants et je serais curieuse de savoir en quoi nos réponses sont différentes des leurs.
Côté Terre-Neuve donc, 4 grands profils de perception se dessinent :
➡️ 𝑳𝒆𝒔 𝒓𝒆̂𝒗𝒆𝒖𝒓𝒔, dont l’imaginaire est façonné par des émotions, des sensations ou des souvenirs.
➡️ 𝑳𝒆𝒔 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒓𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔, qui parlent de poissons, de commerce maritime et de travail.
➡️ 𝑳𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔, qui évoquent la pollution et les plastiques.
➡️ 𝑳𝒆𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒂𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔, qui décrivent avec précision la faune aquatique.
Ce que l’on imagine va souvent de pair avec des attitudes bien concrètes.
Par exemple, dans l’étude ici, les personnes qui associent spontanément l’océan à la pollution sont aussi celles qui déclarent éviter davantage les plastiques. Celles qui parlent de fragilité ou de biodiversité mentionnent plus fréquemment des comportements tournés vers la protection de l’environnement.
👉 Autrement dit : 𝐧𝐨𝐬 𝐢𝐦𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐢𝐞́𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐟𝐚𝐜̧𝐨𝐧𝐬 𝐝’𝐚𝐠𝐢𝐫, 𝐨𝐮 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬.
Ce que cette étude nous suggère, c’est qu’en travaillant sur nos représentations (les mots, les symboles, les émotions), on pourrait préparer le terrain d’un engagement plus profond.
Personnellement, les mots qui me sont venus sont « 𝘭𝘪𝘣𝘦𝘳𝘵𝘦́ », « 𝘣𝘭𝘦𝘶 » et « 𝘪𝘮𝘮𝘦𝘯𝘴𝘪𝘵𝘦́ », Team Rêveurs RPZ !
Et vous ??
Et pour consulter l'article entier : https://shorturl.at/wR7UN
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