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Le super pouvoir des méta-analyses


À chaque fois que je me pose une question, mon premier réflexe, c’est d’aller voir s’il existe une méta-analyse sur le sujet. Dernière en date : « Est-ce que le chocolat est bon pour la santé » ?



Pourquoi cette manie ? Parce qu’une étude isolée, c’est bien, mais ce n’est qu’un bout du puzzle. Et parfois, d’une étude à l’autre, les résultats sont contradictoires.



La science avance par essais, erreurs et corrections. C’est normal que toutes les études ne disent pas la même chose ! Et c’est précisément pour ça que la 𝗺𝗲́𝘁𝗮-𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘀𝗲 est un outil puissant : 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒄𝒖𝒍 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒍’𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒕𝒖𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕.



Alors, c’est vrai, toutes les méta-analyses ne se valent pas.



📌 Comme on l’a vu dans un post précédent, il peut y avoir un 𝑏𝑖𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 : les études aux résultats négatifs (ou non concluants) sont moins souvent publiées, ce qui peut fausser les conclusions.



📌 Autre point : 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑙𝑢𝑠𝑒𝑠 dans la méta-analyse. Si les études sélectionnées sont peu rigoureuses, alors les résultats de la méta-analyse seront dégradés.



📌 Et puis, il y a 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 : une méta-analyse de 2005 ne dit pas forcément la même chose qu’une méta-analyse de 2024. La science évolue !



Ce que j’adore avec les méta-analyses, c’est qu’elles montrent que la science n’est pas binaire. Ce n’est pas juste "vrai ou faux", mais "dans quelles conditions c’est vrai, et dans quelles autres c’est plus compliqué ?"


Elles nous rappellent que les résultats scientifiques sont des tendances, pas des vérités absolues.



Bon, et le chocolat alors ? 🍫 Eh bien… désolée de briser le mythe, mais si l’on se fie à une revue systématique "parasol" (c'est-à-dire une étude qui regroupe plusieurs méta-analyses 🤯 !!!), les résultats sont loin d’être aussi enthousiasmants qu’on l’espérait.


D’après Veronese et al. (2019) dans Clinical Nutrition, qui a analysé 84 études et compilé les données de 1 061 637 participant.e.s, certaines études rapportent bien des effets positifs sur les fonctions cardio-vasculaires… mais dans l’ensemble, ces bénéfices sont faibles voire inexistants. Et pire encore : aucun effet significatif sur les fonctions cognitives ou l’humeur. 😭


Bref, parfois, la science ne va pas dans le sens de nos envies… mais bon, le plaisir de manger du chocolat, ça, aucune méta-analyse ne pourra nous l’enlever ! 😏🍫



💬 Vous aussi, vous avez déjà été perturbé.e par des études contradictoires sur un sujet ? Dites-moi lesquelles en commentaire ! 


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