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Soyons des colibris !


Je suis tombée sur cet article scientifique par hasard et il m’a tout de suite ramenée à une scène toute simple. Mais je me souviens encore de cette attention, plusieurs mois plus tard. A Noël dernier, mon beau-frère, qui sait que je ne mange pas de viande, est arrivé avec un foie gras végétal qu’il avait cuisiné lui-même. Ca m’a beaucoup touchée (en plus c’était super bon, big up à lui !!).



💕 L’étude en question, menée par Echelbarger et Epley en 2025, montre que 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞̀𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞. Que l’on soit enfant ou adulte, on croit que notre petite attention passera inaperçue et qu’elle n’aura qu’un effet limité. Or, les personnes qui les reçoivent les vivent bien autrement ! Elles s’en souviennent, elles se sentent vues, reconnues, parfois même réconfortées. C’est un écart de perception qui façonne notre manière d’entrer en lien avec les autres.



🤝 Et ça m’a fait réfléchir à ce que notre société traverse. L’individualisme, l’hypercompétition, la polarisation permanente… On parle souvent du besoin de réinventer nos façons d’être ensemble. Mais 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐧. Ces petits gestes altruistes du quotidien, presque anodins, mais qui tissent en silence la qualité de nos liens sociaux.



🧑‍🧒 L’étude met aussi en lumière que 𝐜𝐞 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐢𝐠𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐚̂𝐠𝐞. Il est là dès l’enfance et il s’ancre à moins qu’on n’intervienne. Autrement dit, si on veut former des enfants plus altruistes, plus conscients de l’effet de leurs actions sur les autres, il ne suffit pas de leur dire “sois gentil”. Il faut leur montrer, leur nommer l’impact de leurs gestes, leur apprendre à observer les effets qu’ils provoquent. Leur enseigner que 𝑐𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑔𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́𝑒 𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒, ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒.



🫂 Je suis convaincue que c’est par là que peut émerger un vrai regain d’altruisme. Pas celui des grandes leçons de morale. Celui des détails. Un regard. Une main tendue. Un “je t’ai vu”. Et qu’à l’heure où tout semble fragmenté, cette pédagogie du lien, dès le plus jeune âge, pourrait bien faire toute la différence.



Et vous, quel petit geste vous a marqué.e plus qu’on aurait pu l’imaginer ?


Et pour consulter l'article entier : https://shorturl.at/KSuBm



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