biais cognitif | Haumea Sciences

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Carrousel illustré créé par Haumea Sciences expliquant les bases scientifiques de la superstition. À travers dix slides colorées et pédagogiques, l’article montre pourquoi certaines personnes voient des signes partout tandis que d’autres non. Il résume une étude de psychologie cognitive (Daprati et al., 2019) démontrant que les croyances superstitieuses proviennent d’un apprentissage implicite différent dans le cerveau. Les personnes superstitieuses repèrent inconsciemment des liens entre des éléments sans rapport, grâce à un système d’apprentissage plus sensible aux associations. L’article vulgarise ces résultats en expliquant le protocole expérimental, les profils détectés (“détecteurs” et “fonceurs”), et les racines biologiques possibles de ces différences. Il conclut que la superstition n’est pas une erreur mais un effet secondaire d’un cerveau particulièrement réceptif aux indices et aux régularités — un avantage évolutif qui peut aussi nous tromper.

Pourquoi certains voient des signes partout

Les personnes superstitieuses excellent à repérer des indices invisibles…mais au prix d'une vitesse de réponse globalement plus lente ! Et oui, leur cerveau scanne TOUT l'environnement à la recherche d'indices utiles. Deux profils émergent : → 𝐋𝐞𝐬 "𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬" : cerveau en mode scanner permanent, hypersensibles aux indices. → 𝐋𝐞𝐬 "𝐟𝐨𝐧𝐜𝐞𝐮𝐫𝐬" : concentration maximale sur l'objectif, filtrage actif des distractions. Ni l'un ni l'autre n'est "meilleur

Prise de décision

13 oct.

Nous sous-estimons souvent l’effet positif de nos petites attentions. Une étude (Echelbarger & Epley, 2023) montre que même les enfants minimisent l'impact de leurs gestes prosociaux. Ce biais, appelé sous-estimation prosociale, nous freine dans nos élans de générosité.

Soyons des colibris !

Cette étude montre que 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞̀𝐬 𝐥’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞.

Prosocialité

6 mai